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Les soins de Briska
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22 octobre 2013

Alimentation des juments

Après avoir passé un été dans leur joli pré de 4ha, uniquement à l'herbe, celle-ci commence à s'amenuir et est surtout beaucoup moins nutritive. Avant de passer au foin à volonté pour le lest, je commence, tout en les laissant à l'herbe à les complémenter.

Mais avant ca, faison un petit bon en arrière et définissons ensemble les besoins des chevaux:

Le cheval est un herbivore, très sensible à l’équilibre de son alimentation et aux changements que l’on y opère.
Respecter la digestion de mon cheval, c’est lui distribuer des repas réguliers, à des horaires fixes, au minimum trois fois par jour.

Le changement d’alimentation doit être progressif : il faut respecter des périodes de transition. En effet, une partie de la digestion est réalisée dans le gros intestin par des microorganismes -on parle de flore intestinale- qui se nourrissent des aliments mais les rendent également digestibles par le cheval par des processus de fermentation. Cette flore intestinale est donc adaptée à l’alimentation du cheval.

Lors de changement de régime alimentaire, il faut permettre la mise en place d’une flore adaptée. C’est pour cela qu’un nouvel aliment doit être introduit progressivement dans l’alimentation de votre cheval. Cette transition alimentaire se réalise en quelques jours pour les aliments concentrés et peut durer jusqu’à 2-3 semaines pour des changements importants de fourrages. Les risques d’une transition alimentaire mal conduite ou trop brutale sont l’apparition de diarrhées ou de coliques. L’alimentation doit donc être adaptée aux besoins et respecter le plus possible le comportement alimentaire naturel du cheval.

Le cheval est un herbivore, il mange :
De l’herbe pâturée
Des fourrages (foin, paille, enrubanné…)
Des aliments concentrés (grains de céréales en l’état ou aliments élaborés contenant céréales, tourteaux, co-produits, minéraux, vitamines…)

Observer mon cheval, estimer son poids, définir son état corporel, c’est le premier pas vers la définition de ses besoins.
Raisonner les apports en fonction de son activité, de son statut physiologique, de son tempérament. Un poney de sport n’aura pas les mêmes besoins qu’une jument de selle en lactation ou un cheval de trait à l’entretien.
Sans intervention de l’homme, le cheval pâture jusqu’à 17h par jour : afin de respecter son comportement alimentaire, il convient de lui fournir une alimentation qui « l’occupe », d’où l’importance des fibres longues à mastiquer (fourrages).
Adapter la ration au type de litière. Il est notamment recommandé de veiller à apporter plus de fourrage à un cheval sur litière artificielle.

 

photo iphone 011

 

photo iphone 015

 

En bref ....

Nao et Bêtise sont deux juments en pâture, ne travaillant pas et passant leur journée en pré à brouter et à pâturer. L'été, lorsque l'herbe est assez nutritive, les juments se contentent de pâturer et s'alimentent uniquement avec l'herbe (bien sûr, cela ne les empêchent pas d'être complémentés en sel et autres oligo-éléments). En revanche depuis quelques semaines, je les complémente en grain (pasture mix de chez Dodson et Horell) au hauteur de 2l chacune par jour! Bientôt elles passeront au foin à volonté et leur ration évoluera en fonction de leur état et de leurs besoins.

 

 

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